Points de langue - 1 octobre 2001 - 1 minute

Antidote et la féminisation

Antidote appuie les recommandations de l’Office québécois de la langue française, qui préconise la féminisation des titres, des noms de professions et autres appellations de fonctions lorsqu’il est question d’une femme. Vous trouverez donc dans le dictionnaire les formes féminines recommandées par l’OQLF comme une ingénieure, une boulangère, une écrivaine, une médecin, une docteure, une avocate, une programmeuse, une sous-traitante, etc. Cette féminisation, courante au Québec, est également officiellement encouragée en Suisse et en Belgique. Nous la considérons comme participant de la logique profonde de la langue française, qui féminise tout naturellement les professions plus traditionnellement « féminines ». En France, l’Académie demeure réticente, mais l’usage et les grammairiens devraient très bientôt reléguer cet archaïsme aux oubliettes, comme dans le reste de la francophonie1.

Si vous écrivez elle est un magistrat compétent, Antidote corrigera donc en remplaçant par elle est une magistrate compétente. Libre à vous de refuser cette correction si vous tenez à écrire elle est un magistrat compétent, mais c’est en connaissance de cause que vous le ferez. Vous saurez qu’un féminin existe pour le mot que vous employez.


  1. Mise à jour : l’Académie française a officiellement assoupli sa position en adoptant le 28 février 2019 les conclusions d’un rapport sur la féminisation des noms de métiers et de fonctions qui reconnait la légitimité de l’emploi de formes féminines dérivées du masculin qui ne contreviennent pas aux règles de la langue. 

Cet article a été concocté par
les linguistes d’Antidote

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